Nous assistons depuis quatre ans à la décomposition du groupe municipal d’Alain Decanis, provoquée par sa gouvernance particulièrement hasardeuse et solitaire que nous avons été les premiers à dénoncer depuis très longtemps.
Aujourd’hui, ce sont 10 élus supplémentaires de sa propre liste qui prennent acte de cette mauvaise gestion de notre commune et ont enfin le courage de s’exprimer.
Le constat qu’Alain Decanis est incapable d’assumer son rôle de maire est donc désormais partagé par 23 élus sur 33, ex-majorité et opposition confondues, ce qui le rend largement minoritaire.
Pour autant, il est illusoire de penser que Saint-Maximin puisse être administrée de cette façon : certes, un maire ne peut gouverner sans majorité, mais une majorité sans maire serait tout aussi impuissante. Rappelons que le maire reste le chef de son administration et que le conseil municipal ne peut lui enlever ses pouvoirs propres en termes de police, de sécurité, de représentation de l’Etat.
Le mode de fonctionnement municipal imaginé par le groupe des 15 de l’ex-majorité n’est pas réaliste. Il impliquerait une multiplication de réunions du conseil, afin de valider la moindre dépense, réduirait la réactivité des services de la mairie, et placerait les agents municipaux dans une situation inextricable. Les saint-maximinois verraient le fonctionnement de leurs services communaux bloqué.
Ce n’est pas du tout ce que nous voulons pour notre commune !
Nous appelons tous les élus qui se sont désolidarisés de l’ancienne majorité à prendre leurs responsabilités et à aller au bout de leur logique en démissionnant, afin d’éviter ce blocage de la commune. Lorsqu’une majorité explose, la seule solution viable et démocratique est le retour devant les électeurs.
Vesselina GARELLO, conseillère départementale
Christine LANFRANCHI
Olivier BARRAU
Jacques FREYNET
Christian LOMBARD
Alain ROGER